Une lecture à la lettre des toiles « En blanc et noir » vérifie que c’est bien le ruissellement qui fait le relief. En l’occurrence, le ruissellement des petites lettres ravinant le signifié pour découper le signifiant : Laure Boyer continue la construction de ses chemins singuliers. Laure a aussi tissé ses toiles de ce qu’elle à entendu des enfants dans l’Analyse. Les traits verticaux qu’elle dessine ici, fils formés par les lettres qui ruissellent comme dans la toile « comme le miel de cerisier » ou qui tombent comme dans celle qui s’appelle « le jardin de lettres », rappellent les calligraphies verticales, cette écriture qui donne une verticalité au propos et aux corps. Si l’on prend le temps de voir cette série en laissant chuter le regard avec les lettres, on vérifiera que c’est de l’effacement du trait que se désigne le Sujet : ici il en émerge à chaque toile, du Sujet .
Yann DIENER – Mai 2009
Acrylique sur toile
120 x120
2009
Vendu
Acrylique sur toile
Diptyque, 178 x 130
2009
Technique mixte, acrylique, collage sur toile
62 x 42
2009
Acrylique sur toile froissée
100 x 81
2009
Acrylique sur toile
60 x 81
2009
Acrylique sur toile
50 x 50
2007
Vendu
Acrylique sur toile
50 x 50
2007
Vendu
Acrylique sur bois
75 x 60
2009
Acrylique, feuille d’or sur toile pliée
130 x 97
2009
Acrylique sur toile
100 x 81
2009